23/05/2010

Consummata



"Il y a une forme de pauvreté qui me touche

bien plus que la pauvreté materielle : c'est

la vraie pauvreté, celle qui fait que,

dénuée de tout, on n'a rien à donner

à Dieu.

La meilleure consolation, quand on aime,

c'est de pouvoir le prouver en donnant

en se donnant, et cela je ne le puis pas

à cause de mon néant :

non seulement je n'ai rien,

mais je ne suis pas."




Consummata (ed. Claude Martingay)