27/03/2010


Enclos tes yeux
endors-toi sur les ailes du songe
va et glisse sous la nef
longue et vaste,
elle filtre la lourdeur du monde

Ecarte, comme en nageant
la mesquinerie du monde
la bêtise des convoitises
Oublie la pesanteur.

Assieds-toi aux orées des horizons
là-bas, aux fontaines du silence
aux fontaines des larmes
d'un coeur qui palpite d'amour,
aux sources
où se baignent les biches du matin
aux eaux où s'éveillent les jours,
où s'irise la lumière fraîche
si fraîche,
à l'éclat argenté du feuillage des âmes,
aux forêts étonnées du midi,
à la douceur des mousses ourlées des bosquets.

Oublie, oublie,
ce monde cloué par sa prétention.
Rejoins les prés où jouent les enfants,
les longues prairies étalées
comme des cieux,
pour y voler...

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