22/05/2009

Ce soir


Première immense tendresse de l'été qui arrive, avec son ciel orangé balayé d'un souffle d'or aux ailes si larges qu'elles nous amènent à la dérive.
Douce haleine encore échauffée du jour et toute empreinte de fraîches senteurs encore si neuves.
Du turquoise au bleu de mauve, jusqu'aux insondables profondeurs, justes troublées par un hululement lointain qui se lève.
La nuit descend.
Plus que l'altière silhouette d'un donjon encore enflammé qui veille éternellement, infiniment sur les monts, les collines, la vallée.
L'aimé que j'enclos dans mon silence. L'aimé qui est beau, l'aimé que j'aime...

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