29/11/2009

Yeux de feu


Des yeux de feu tournent
dans la nuit noire
deux puits incendiés d'or
veillent
telles des sentinelles d'aurore

Un léger frémissement alerte mon coeur
aussi léger qu'un souffle d'aube chaude
vacille et m'attire
vers l'ombre de moi-même
aussi claire
qu'un soleil haut levé

A l'envers palpite ma vie
comme au creux d'une main
un oiseau encore épris
de vertige
gémit
et tournoie vers le ciel

Ce ciel miroité
du fond même de l'obscur
me chavire toute entière
et ne me retient plus
je sombre
éclatée de lumière.

Maïa de Soles

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