22/12/2009

Un amoureux du 7e siècle, Isaac le Syrien


De partout vient la réjouissance.
Des ténèbres, la lumière.
De la pauvreté, la richesse.
De la bousculade, la solitude silencieuse.
Du désespoir, la sérénité
et le renouveau de l'espérance.
J'ai disparu de la terre.
La croissance n'a pas de fin. La vie est à nous. Et la mort est à nous. Nous vivons pour mourir. Nous vivons pour nous dilater, pour pouvoir épouser la mort, l'ensevelissement , la perte de toutes choses. Ainsi nous les gagnons toutes. Nous les trouvons. Absents, éloignés, inexistants, nous existons avec elles, et par elles.
Nous sommes enfermés dans la prison du siècle présent, dans les murs des apparences, dans la stérélité du relatif, dans l'aphonie du mouvement et de la vie mécanique.
La vraie musique émerge du cheminement. Le mouvement est prière. Le cheminement est contemplation.
L'extension est réjouissance.
Le dépassement est expression, Verbe, Pâque, Christ.

Aucun commentaire: