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Ce blog a pour but de rendre compte des textes, phrases, réfléxions et gens que j'aime. Sans prétention, j'aimerais essayer d'ajouter un peu de poésie, de luminosité et de fantaisie dans ce monde parfois un peu gris. Pour cela, je crois que ce qui importe c'est de travailler le regard que nous pouvons avoir sur ce monde pour le réenchanter... Tout simplement... Avis à ceux qui ont envie de tenter cette aventure avec moi.
Trois principes
"Brûler de lumière
joyeuse !
joyeuse !
Fuir en pensée
"les ténèbres du siècle
présent"
"les ténèbres du siècle
présent"
Chercher
"le trésor qui est
"le trésor qui est
au dedans du coeur
Nicéphore le Solitaire,
4° siècle
Philocalia
Nicéphore le Solitaire,
4° siècle
Philocalia
Un misérable blog porno s'est accroché à ma recherche de blog comme pour chercher à engluer mes mots par la terrible pesanteur de ce qui est à l'envers de l'amour.
Il est curieux comme l'envol s'élève en même temps que la mise en abîme, l'abîme des fosses et de l'opacité.
Je ne me sens pas atteinte, car je plains plus ces gens qu'autre chose, qui, vivent, c'est le cas de le dire, renversés, non par un coeur bouleversé, mais par ce qui colle à la boue, ils s'emprisonnent tout seul dans leur engluement.
Ils font juste du mal, à ceux, plus vulnérables à la laideur, qui, elle, est violente, et brise ce qui est fragile, à savoir le monde de la grâce...
Car la laideur appesantit, car la laideur tue la joie : pourquoi rajouter de la tristesse à la tristesse. Quand on n'est plus capable de la légèreté d'aimer, quand on n'est plus capable d'amour, on casse, on tue, on entraîne les autres dans la glue.................................... Je plains ce monde infernal.
J'ai très mal éduqué mes enfants, ils ne savent pas se tenir, moi non plus d'ailleurs
L'histoire véritable est l'histoire de la Lumière.
"Je suis venu jeter un feu sur la terre." Evangile
"Le Christianisme est redoutable
par sa liberté, on fuit l'évangile, sa liberté par
l'installation et la bonne conscience... L'évangile
est le livre le plus révolutionnaire du monde,
mais il nous brûle.
Il faut pouvoir se laisser saisir par
cette flamme."
Olivier Clément
Sohravardi
"Les errants qui frappent au
portail des hautes salles
de la Lumière,
en toute droiture et fermeté
de coeur,
de coeur,
voici que viennent les anges
de Dieu,
de Dieu,
les attirant vers l'Orient
des Lumières."
Les anges veillent
Maurice Zundel, désappropriation...
" C'est cela Dieu :
la désappropriation fondamentale
dans le brasier de l'éternelle
trinité." A l'homme toujours tenté
de se construire à la force de ses bras,
Maurice Zundel oppose le Crucifié
aux mains transpercées par les clous
libérateurs, au côté ouvert par la lance
et dont la blessure permet d'entrevoir
le coeur d'un Dieu totalement désapproprié.
Notre vocation : devenir libre dans la
plus radicale dépossession.
Je me souviens : l'entretien
s'achevait quand, au moment de le quitter,
je lui mendiais quelques prières afin que
"je reste dans l'humilité".
Alors il se dressa devant moi,
le regard illuminé, le visage
ruisselant de bonté et ma lança
d'une voix puissante :
"Dans la joie, on cesse de se regarder."
Aimer, c'est tout perdre !"
Témoignage d'un moine.
Maurice Zundel
Platon
"Il est de la nature de l'aile
d'être apte à mener vers le haut
ce qui est pesant,
en l'élevant du côté où habite
la race des dieux."
.jpg)
Prendre le risque de la
liberté
Retrouver les ailes
de son âme
Car l'âme a des ailes
elles sont même
leur essence
leur quintessence
le poids de ses pensées
Pensées légères
comme la brise de l'Esprit
Aspiration
vers l'abîme du ciel.
Et devenir au lieu
de la profondeur
transparence,
proie aussi fine
que miroir
là où le Regard
se regarde.
L'or du temps
L'or du temps
épouse
en secret
les entrailles des forêts et des antres
par sa lumière
et ses claires lames
blesse
l'eau sourde du monde
en secret
déploie son silencieux amour
en diaphane chasuble
sur l'âme de toutes choses
Vibrantes sans le savoir
de n'avoir point su
comment aimer
Car, aujourd'hui,
le secret n'est plus
Plus de mystère,
plus d'ombre,
plus de jeu,
plus de célébration
Tout est nudifié
en sa plus froide opacité
gelée
glacée
La flamme fut brisée
entre les deux doigts
de ceux qui ont cru gérer
ce monde
Eteignant
toute lueur
de scintillement.
Roger Quesnoy
"Je dois m'extraire
de l'ombre captive
pour cueillir le fruit d'or
qui miroite là-bas
en plein soleil."
Roger Quesnoy
"Le divin qui naît en moi
n'est pas assez souverain
pour se priver
de mon amour fou."
Sainte Thérèse d'Avila
" Il n'y a qu'un chemin,
c'est l'oraison.
Si on vous en indique
un autre,
On vous trompe."
D'Alain Santacreu
"La Contrelittérature implique le secret, alors que la littérature appelle la divulgation_ qui n'est pas le dévoilement mais la haine du secret c'est à dire le refus de l'Ineffable. Les mots n'existent que par les interprétations qu'on leur donne, aussi, ne faudrait-il les interpréter qu'à partir de l'intelligence du coeur.
Lire, c'est susciter dans son coeur la gratuité de l'éclair, se fondre ainsi qu'un "éclair dans l'éclair",
pour reprendre l'extraordinaire expression d'Angélus
Silésius.
Du prophète Mohammad
"O Lumière de la Lumière,
sans ta création, tu restes voilée,
car nulle Lumière ne peut saisir
ta Lumière.
O Lumière de la Lumière,
les Célestes sont illuminés
par ta Lumière, et c'est
par ta Lumière que s'éclairent
les terrestres.
O Lumière de toute Lumière !
Devant ta Lumière,
chaque Lumière,
perd son éclat.
Dans les "Illuminés" de Nerval
"Qui se serait attendu
en ce siècle d'incrédulité
où le clergé lui-même
a si peu défendu ses
croyances, à rencontrer
un poète que l'amour
du merveilleux
purement allégorique
entraîne peu à peu
au mysticisme le plus
sincère et le plus ardent ?"
"L'opération incantatoire
de l'écriture, sa fonction "religieuse"
consiste à renvoyer vers le ciel
sous forme de mots ce que le ciel
nous envoie sous forme d'énergie :
écrire en Son Retour est une
obligation poétique."
Alain Santacreu
"L'unique sentier amoureux" de Alain Santacreux
Ecrire, c'est limer les mots.
Et Nerval l'a écrit dans
Angélique, "il y a plusieurs
sortes de réactions : les
unes prennent des biais, les
autres sont des réactions
qui consistent à s'arrêter".
La réaction contrelittéraire
s'avance par des chemins de
traverse, obliquités dernières
du retour à la vie_retours
éperdus, détournements
derniers vers l'unique sentier
amoureux, délicieusement
empourpré, du vivant
sémiologique.
"Dits pythagoriciens"
Evite les grands-routes
et prends par les sentiers.
Quand les vents soufflent,
adore leur murmure.
Quand tu quittes ta maison pour un voyage,
ne te retourne pas : les Erynies te poursuivent.
A propos des dieux et des dogmes divins
ne mets en doute aucune merveille.
Ne te ronge pas le coeur.
Etre visionnaire
est celui qui
va vers la clarté
ou qui de celle-ci
se laisse éclairer
Ce n'est pas gris
ce n'est pas sombre,
c'est vif,
c'est joie,
C'est aller de
commencement en
commencement
C'est commencer l'éternité
C'est le Royaume déjà là
A celui qui se laisse
éprendre
par la Lumière
Celui-là
Il sait...
Sans mesure.
Laissez venir à moi...
Au palais des songes, le feu se prépare...
Albert Einstein
"L'homme auquel le sentiment du mystère n'est pas familier; qui a perdu la faculté de s'émerveiller, de s'abîmer dans le respect, est comme un homme mort."
Isaac le Syrien, 7è siècle
Ce n'est pas en luttant contre les passions (mauvaises) qu'on les empêche d'entrer dans le coeur.
On y parvient par le rassasiement de la conscience, par la connaissance dont l'âme est comblée, et par le désir des contemplations merveilleuses qui se trouvent en elle.
"J'ai vu toutes les oeuvres qui se font sous le soleil et voici : tout est vanité et poursuite du vent."
L'Ecclésiaste
Hommage à Luc Olivier d'Algange
à notre rebelle chevalier de notre ère, parmi les derniers d'ici, et parmi les premiers de là. Il devance nos pas et oriente nos coeurs perdus. Il illumine le sentier étroit qui jonche nos bâtisses glauques et inhumaines pour nous ramener aux clairières secrètes des forêts cachées pour déceler les sources en les éveillant très doucement par les mots de l'âme.
Ibn'Arabi
C'est par mon oeil que tu me vois, ce n'est pas
par ton oeil que tu peux me concevoir.
Rûmi
"à la recherche de la chose déjà trouvée
sur le chemin
sur le chemin
Sur le chemin
sur le chemin
déploiement ...
la montagne fume
Walt Whitman
mini potager
innocence
Retrouver un esprit d'innocence, se sortir de toute contrainte, poids de jugement, saisir cet instant qui est le premier de tous, comme un enfant. J'adore Whitman qui semble aimant de tout avec son coeur d'enfant, il observe et communie à toute chose avec un esprit jubilatoire, heureux. Il peut sentir vibrer le vol de l'oiseau qui passe, inspire le goût de l'air qui le frôle, il nomme chaque herbe, chaque étoile comme s'il leur parlait. Il est juste présent à tout.
Il est le grand promeneur, le déambulateur sur sa terre, et nous apprend à tout aimer; à regarder, sentir, tout ce qui vit. Peu importe ce que fut dans la réalité sa vie d'homme, il sut aimer infiniment jusqu'à infime... C'est une voix douce, une merveilleuse amitié qui se penche vers nous et nous raconte...les arbres, l'eau, les grillons, les brindilles, les ciels, l'air, les couleurs, les rues, les jardins, les maisons, toutes les gens en leur diversité, avec amour...Et plein de bonheur...
"Chaque fois que nous sommes touchés
par l'Etre essentiel- et non pas seulement dans les grandes expériences de l'Etre- lorsque, en d'autres termes, s'ouvre la porte du mystère, le dynamisme de notre essence métaphysique et métapsychique se manifeste en nous. Nous les ressentons comme une aspiration qui renferme et comble tous les désirs existentiels et comme une promesse illuminatrice. Elle est la force d'impulsion qui nous pousse sans relâche à la réalisation de notre image innée. Elle engendre une nouvelle conscience de la tâche qui nous incombe impérieusement : témoigner en ce monde de L'Etre éveillé en nous. Toute expérience authentique de l'Etre porte en soi la charge d'une métamorphose qui lui est conforme."
Karlf Durkheim
Karlf Durkheim
La fenêtre bleue
un autre jardin
Le pont
Chapelle de l'Athos...
Moi à Lausanne
Visite à mon fils ainé
Qui êtes-vous ?
- seulenange
- Une ivre de liberté. Une indomptable, une impossible, une passionnée, une nostalgique, une aimante...
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octobre
(23)
- Du petit sentier qui mène à la demeure de l'ermite
- "L'Ange de la présence" avec Luc Olivier d'Algange
- Crépuscule
- Le jour, la nuit : Henry Corbin
- Sans titre
- Plus le temps
- La grotte de l'ermite.
- D'Olivier Clément
- L'automne par ici
- Quelque chose d'Alain Fournier
- Peut être avons nous oublié notre vocation pr...
- Un visionnaire : Berdieaff
- Sans titre
- La beauté
- Le temps de la pensée
- Le temps de l'arbre
- Le temps de la terre
- Un monde meilleur ?
- A l'entrée d'un lieu
- Du nouvel ordre mondial
- Femme devant l'océan ....Evasions avec Patrick Wallet
- L'enfant à la robe rouge
- De feu et d'eau claire...
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octobre
(23)
Ami de coeur
J'ai découvert un nouvel ami, un ami de coeur, une voix qui m'est parvenue par delà les ans, les siècles et plus. Une incroyable douceur, tendresse et attention à la vie. Un amoureux des êtres et du souffle de toute chose, en les plus infimes réalités: Walt Whitman...Comme une respiration de l'âme qui passe de son temps à ici et qui me berce l'esprit. C'est un consolateur. J'imaginais son visage aux longs cheveux, avec des yeux très clairs, et en effet, il a un regard extraordinaire où l'on chavire en une inépuisable bonté.
Il fut le veilleur de centaines ou milliers de soldats au seuil de leur mort, tous ces portraits, tous plus touchants les uns que les autres, de ces jeunes vies qui passent le seuil. Toutes ces mains qu'il a tenues des nuits entières pour recevoir un dernier regard étonné ou brûlant, ou déjà parti...De ces jeunes gaillards arrachés à leurs fermes, leurs familles, entre 15 et 20 ans, lors de cette terrible, atroce, comme toutes les guerres, guerre de césession; celui-là, courageux paysan, élevé, on imagine à la dure, qui, en passant de l'autre côté, tend les bras pour un ultime baiser...Ces horreurs, absurdités, et puis tant de témoignages secrets de bontés gratuites, d'infimes gestes d'amour jamais racontés, de dernière tendresse, gestes futils et silencieux jamais ébruités : la tendresse du coeur épris de compassion.
On parle de compassion actuellement, mais, on nous met bien en garde de garder nos distances, de se "protéger"...Cela devient glacial. On ne parle plus de bonté : c'est totalement "has been". Tout doit être calculé : "surtout maintiens une bonne distance avec la "victime", sinon tu pourrais te "faire avoir". Si peur, de se "faire avoir", de ne plus se gérer.
Maintenant on apprend la compassion dans des stages. Toute la vie a l'air de devoir s'apprendre dans des stages, comme si cela passait par des leçons ! La peur de se laisser bouleverser ? Traverser par l'autre ?
Peur de pleurer avec celui qui pleure ?
Toujours est il que de voir ce visage, et de lire ce Walt me repeuple la terre.
J'aime sa présence à la nature, enfin cette communion, cet échange avec elle : il est prophète en cela ! Je suis sûre que par sa communication avec elle, jusqu'à sa guérison (il a été frappé de paralysie, dont il s'en est sorti sans "médecine"), il a devancé certaines recherches scientifiques dont on parlera beaucoup plus tard. Il a capté aux éléments leur énergie : les arbres, l'eau, l'air, la terre, les herbes, les animaux, toute la flore : il en a guéri tout son corps malade. Il était encore en lien, avec ce que notre civilisation a perdu. Et de ce lien rompu actuellement, dépérit notre terre.
La véritable écologie était une communion et écoute de la nature. Pour cela, il faut du silence, beaucoup d'attention, beaucoup d'amour, beaucoup d'harmonie avec le beau.
L'Eden est encore là, il faut juste toute l'humilité pour en retrouver la source et l'arroser.
Il fut le veilleur de centaines ou milliers de soldats au seuil de leur mort, tous ces portraits, tous plus touchants les uns que les autres, de ces jeunes vies qui passent le seuil. Toutes ces mains qu'il a tenues des nuits entières pour recevoir un dernier regard étonné ou brûlant, ou déjà parti...De ces jeunes gaillards arrachés à leurs fermes, leurs familles, entre 15 et 20 ans, lors de cette terrible, atroce, comme toutes les guerres, guerre de césession; celui-là, courageux paysan, élevé, on imagine à la dure, qui, en passant de l'autre côté, tend les bras pour un ultime baiser...Ces horreurs, absurdités, et puis tant de témoignages secrets de bontés gratuites, d'infimes gestes d'amour jamais racontés, de dernière tendresse, gestes futils et silencieux jamais ébruités : la tendresse du coeur épris de compassion.
On parle de compassion actuellement, mais, on nous met bien en garde de garder nos distances, de se "protéger"...Cela devient glacial. On ne parle plus de bonté : c'est totalement "has been". Tout doit être calculé : "surtout maintiens une bonne distance avec la "victime", sinon tu pourrais te "faire avoir". Si peur, de se "faire avoir", de ne plus se gérer.
Maintenant on apprend la compassion dans des stages. Toute la vie a l'air de devoir s'apprendre dans des stages, comme si cela passait par des leçons ! La peur de se laisser bouleverser ? Traverser par l'autre ?
Peur de pleurer avec celui qui pleure ?
Toujours est il que de voir ce visage, et de lire ce Walt me repeuple la terre.
J'aime sa présence à la nature, enfin cette communion, cet échange avec elle : il est prophète en cela ! Je suis sûre que par sa communication avec elle, jusqu'à sa guérison (il a été frappé de paralysie, dont il s'en est sorti sans "médecine"), il a devancé certaines recherches scientifiques dont on parlera beaucoup plus tard. Il a capté aux éléments leur énergie : les arbres, l'eau, l'air, la terre, les herbes, les animaux, toute la flore : il en a guéri tout son corps malade. Il était encore en lien, avec ce que notre civilisation a perdu. Et de ce lien rompu actuellement, dépérit notre terre.
La véritable écologie était une communion et écoute de la nature. Pour cela, il faut du silence, beaucoup d'attention, beaucoup d'amour, beaucoup d'harmonie avec le beau.
L'Eden est encore là, il faut juste toute l'humilité pour en retrouver la source et l'arroser.
guilin
Sanjiang
Hotel de Junjun et Arnaud
1 commentaire:
lorsque j'ai fait la rencontre de ce blog, j'ai eu envie d'écouter le silence, de voir la nuit, et de sentir sous mes mains l'absence de doute d'une après-midi d'hivers.
Merci marie-ange de mettre au monde une si lumineuse innocence, envers et contre tout.
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