19/12/2007

hiver


J'aime, car tout s'arrête, le temps bascule. Irruption d'un non- temps d'où jaillit une magie argentée qui enserre les plus petites choses.


Comme une longue âme qui laisse traîner sa douce langueur glaciale, si transparente, mordue par le feu de la clarté, pure, trop pure.


Les bruits craquent , s'entrechoquent sur fond d'un silence qui a perdu son monde. Un silence d'ailleurs.


Un silence enfin retrouvé.


Les lieux se déplient, se mettent à nu pour mieux recevoir la morsure de l'haleine blanche.


Cruel et tendre. Comme la brume montante enlacée au feu de l'aube.


Les rayons obliques dardent d'une lumière foudroyante les clairières secrètes des forêts, et des lieux qui se croyaient cachés. Nul ne peut plus résister à l'embrasement du l'aurore...

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